Cette classe sociale se caractérise par son aisance financière. Ils peuvent faire appel à une large domesticité qui assurent toutes les tâches quotidiennes : des serviteurs, des gouverneurs et des précepteurs qui se chargent des tâches ménagères, de l'entretien de la maisonnée ainsi que de l'éducation des enfants dans tous les domaines. Le tout en suivant strictement les bonnes moeurs véhiculées par la Bourgeoisie.

Mozart est le fils du compositeur Léopold Mozart qui occupe alors la fonction de vice-maître de chapelle à la cour du prince-archevêque de Salzbourg et de Anna Maria Pertl, son épouse. Wolfgang est le septième enfant du couple. Trois enfants sont morts en bas âge avant la naissance de sa soeur Maria Anna et deux autres sont encore morts entre la naissance de cette soeur aînée et la sienne. Dès l'âge de trois ans, Mozart révèle des dons prodigieux pour la musique : il a l'oreil absolue et certainement une mémoire eidétique : à quatorze ans, il aurait ainsi parfaitement retranscrit le Miserere de Gregorio Allegri, oeuvre complexe qui dure environ quinze minutes, en ne l'ayant écouté qu'une seule fois. Ses facultés déconcertent son entourage et incitent son père à lui apprendre le clavecin dès sa cinquième année. Le jeune Mozart apprend par la suite le violon, l'orgue et la composition. Il sait déchiffrer une partition et jouer en mesure avant même de savoir lire, écrire ou compter. À l'âge de six ans, il compose déjà ses premières oeuvres. Entre 1762 et 1766, le jeune Mozart part en tournée avec son père, employé par le prince-archevêque Schrattenbach, ainsi qu'avec sa soeur aînée Maria-Anna. Ils vont d'abord à Munich, puis à Vienne, avant de s'engager, le 9 juin 1763, dans une longue tournée en Europe, qui les emmènent de nouveau à Munich, puis à Augsbourg, Mannheim, Francfort, Bruxelles, Paris, Londres, La Haye, Amsterdam, Dijon, Lyon, Genève et Lausanne. Les exhibitions du jeune musicien impressionnaient les auditeurs et lui permettaient de capter de nouvelles influences musicales. Il fait ainsi la rencontre de deux musiciens qui vont le marquer définitivement : Johann Schobert à Paris et Johann Christian Bach, fils cadet de Jean-Sébastien Bach, à Londres. Ce dernier lui fait découvrir le pianoforte, inventé au début du siècle et l'opéra italien, il lui apprend également à construire une symphonie. En 1767, à l'âge de onze ans, Mozart compose son premier opéra Apollo et Hyacinthus, une comédie latine destinée à être interprétée par les élèves du lycée dépendant de l'Université de Salzbourg. De retour en Autriche, il se rend régulièrement à Vienne et, durant l'été 1768, compose deux autres opéras : Bastien et Bastienne et La finta semplice ; il n'a alors que douze ans. L'année suivante, le prince-archevêque le nomme maître de concert. Son père obtient un congé, sans solde, ce qui lui permet de faire découvrir l'Italie à son fils ; il y étudie l'opéra, forme musicale dans laquelle il excellera et grâce à son travail sur les harmonies vocales et sa maîtrise de la polyphonie, il donnera ses lettres de noblesse à ce genre. En Italie, il se lie au savant Padre Martini, devient membre de l'Accademia Filarmonica de Bologne - qui pourtant n'admettait en principe que des membres âgés de plus de vingt ans. Le pape Clément XIV le nomme Chevalier de l'éperon d'or. Le 16 décembre 1771, le prince-archevêque Schrattenbach décède. Le prince-archevêque Colloredo devient son nouvel employeur. Le prince-archevêque Colloredo, à la différence de son prédécesseur, tolère moins les voyages de la famille Mozart. Mais le jeune musicien se résigne mal à rester dans sa ville natale. En outre, son nouvel employeur lui impose la forme des pièces qu'il doit composer pour les cérémonies religieuses. À dix-sept ans, il a du mal à accepter ces contraintes et ses relations avec le prince-archevêque se dégradent au cours des trois années qui suivent. C'est à cette époque qu'il fait la connaissance, à Vienne, de Joseph Haydn, avec qui il entretiendra tout au long de sa vie une correspondance et une amitié teintée d'admiration, réciproque. En 1776, Mozart qui a alors vingt ans, décide de quitter Salzbourg. Mais le prince-archevêque refuse de laisser partir son père et lui impose de démissionner de son poste de maître de concert. Après une année de préparatifs, il part avec sa mère, tout d'abord à Munich, où il n'obtient pas de poste, puis à Augsbourg et enfin à Mannheim, où il se lie d'amitié avec de nombreux musiciens. Toutefois, ses démarches pour obtenir un poste restent, là aussi, infructueuses. C'est à Mannheim également qu'il tombe éperdument amoureux de la cantatrice Aloysia Weber, ce qui suscite la colère de son père, qui lui demande de ne pas oublier sa carrière. Couvert de dettes, Mozart comprend qu'il doit reprendre ses recherches et part pour Paris, au mois de mars 1778. Il espère trouver de l'aide auprès de Melchior Grimm, qui s'était occupé de sa tournée lorsqu'il avait sept ans, mais sans succès. Il ne trouve pas non plus de poste et a même du mal à se faire payer ses oeuvres, dans une France qui est alors en crise. Lors de ce séjour, sa mère tombe malade et meurt le 3 juillet. Mozart rentre alors à Salzbourg, où son père réussit à convaincre le prince-archevêque de le reprendre à son service. Sur le trajet de son retour, il passe par Munich, où vit la famille Weber. Mais Mozart apprend que Aloysia aime un autre homme. Après tous ces malheureux événements, il arrive, déprimé, à Salzbourg le 29 janvier 1779, où il retrouve son ancien poste. En novembre 1780, il reçoit une commande pour l'opéra de Munich et il part donc, comme son contrat l'y autorise. La création, le 29 janvier 1781, de Idomeneo, Rè di Creta, est accueillie triomphalement par le public. De retour à Salzbourg, Mozart doit suivre son employeur à Vienne, où le prince-archevêque le traîte publiquement de voyou et de crétin avant de le congédier. Mozart s'installe alors dans la capitale autrichienne, dans la pension de madame Weber, comme compositeur indépendant. Mozart, désormais débarrassé de l'autorité de son père et de son employeur, peut enfin composer plus librement. L'empereur Joseph II vient de lui commander un opéra. Mozart a fait la connaissance de la troisième fille de madame Weber, Constanze et ils partagent un amour secret.

Fille de Leopold Mozart et de Anna Maria Mozart, elle est la sœur de Wolfgang Amadeus Mozart. À sept ans, son père, Leopold Mozart, commence à lui enseigner le clavecin. Elle a le potentiel d'une enfant prodige. Son père l'emmène alors dans plusieurs grandes villes, dont Vienne et Paris pour exploiter son talent. Elle est très tôt reconnue comme une excellente joueuse de clavecin et de piano. Mais, le talent de son jeune frère, Wolfgang, de cinq ans son cadet, la relègue au second plan. Malgré son talent personnel, elle accompagne son frère dans plusieurs de ses spectacles mais n'est pas considérée comme une virtuose. Wolfgang la respecte et croit qu'elle pourrait avoir du succès comme professeur de musique ou comme musicienne à Vienne en Autriche, mais ce ne sera jamais vraiment le cas. Après que Wolfgang se fut rebellé contre son père, ils perdent contact.

Aloysia grandit à Mannheim. Elle déménage à Munich en 1778, où elle fait ses débuts dans l'opéra. L'année suivante elle est engagée pour chanter le National Singspiel de Vienne, un projet de l'empereur Joseph II. Elle entre au Burgtheater en 1782, pour chanter de l'opéra italien. Elle n'y resta que huit mois. Elle continue de chanter au Kärntnertortheater ainsi qu'occasionnellement au Burgtheater. Aloysia fut un temps aimée de Wolfgang Amadeus Mozart vers 1777, quand Mozart passa quelque temps à Mannheim, en route pour Paris, où il espérait trouver un emploi. Mozart exprima le désir d'épouser Aloysia. Mais il fut rejeté. Leurs chemins se croisèrent encore quand Mozart résida à Vienne chez la famille Weber où sa mère, récente veuve, les prit comme locataires. Aloysia ne manifesta aucun intérêt particulier pour le compositeur. Aloysia Weber se maria quant à elle le 31 octobre 1780 avec Joseph Lange, un acteur et peintre amateur. Elle regrette à présent son choix primaire. Elle est aussi à nouveau enceinte d'une petite fille qui portera le prénom de Philippa -bien que le sexe ne soit pas connu des parents- (Voir aussi Cäcilia Weber)

Acteur et peintre amateur, il s'est marié une première fois en 1775 avec Maria Anna Elisabeth Schindler, la fille de Philipp Ernst Schindler, un peintre de miniatures et le directeur de la section peinture de la fabrique de porcelaine de Vienne. Maria Anna est morte le 14 Mars 1779 d'une pneumonie. Il épouse ensuite Aloysia le 31 Octobre 1780. Il accepte également d'offrir à sa mère récemment veuve une pension annuelle de 700 florins. Il a eut une première petite fille avec Aloysia et sa femme et à nouveau enceinte de lui.

Pour le reste vous êtes libres.

Antonio naquit le 18 Août, il est le fils d'un riche marchand vénitien. Il grandit entouré de ses parents, mais leur présence l'agace royalement. Heureusement, alors qu'il a 8 ans, deux filles viennent agrandir la famille, Alma et Domitilla. Il vit alors sa vie tranquillement, vouant un grand amour pour toutes les merveilleuses sucreries que la province de Vérone lui offre. Deux autres enfants arrivèrent derrière. Sa mère décéda en couche pour son frère. Quatre ans après la mort de Elisa Salieri, Althidori, le père, malade et ruiné se suicide durant une nuit, laissant derrière lui quatre orphelins. Le jeune Antonio étudie dès quinze ans le chant et la théorie à Venise chez un ami de la famille, Mocenigo, chez qui lui et sa fratrie sont recueillis. Lors du carnaval, un éminent compositeur Viennois, Florian Gassmann, vient présenter son opéra annuel. Il remarque le jeune italien et après de grandes discutions, l'emmène à Vienne. Il lui enseigne gratuitement l'art de la composition, lui donne des leçons de chant et d'instruments dont le piano et le violon et lui assure une instruction cultivée en latin, français, allemand et poésie notamment. Il le présente à Metastase et à Gluck, autres grands compositeurs de la Cour de ce temps. Son premier opéra "Le donne letterate", est un succès. Salieri courut sur tous les ponts de Vienne la veille de la première pour en voir les affiches ! Le dernier succès entendu par Gassman fut "La locandiera". En effet, il décéda le 22 Janvier 1774. La mort de Gassmann affecta énormément Salieri. Devenu compositeur de la cour et directeur de l'opéra italien, il subviendra aux besoins de la veuve Gassmann et fera de ses filles deux grandes cantatrices Viennoises. En 1775, il rencontre dans un couvent, où il prodigue ses leçons à une jeune fille de bonne famille, celle qui deviendra sa femme, Theresia von Helfersdorfer. Bénéficiant du soutien de Glück, il commence à composer un opéra pour Paris. Sa femme lui a déjà donné quatre filles... Il a déjà rencontré Wolfang, mais ne sait pas vraiment s'il doit le détester pour son talent ou l'apprécier pour la personne qu'il est. Les sentiments qu'il ressent pour Mozart sont pour le moins ambigus, mais il ne veut en aucun cas se l'avouer !

Elle est née de bonne famille Autrichienne. Comme le veut les coutumes de la famille, elle est envoyée dans un couvent. Là-bas, Antonio Salieri la rencontre et llui a apprend à jouer au piano. Après un an d'étude, Antonio demande au père de Thérésia sa main qui fut aussitôt accepté. Puis ils se sont mariés, elle l'aime mais lui pas ou du moins pas comme elle le voudrait. Ils ont déjà eut quatre filles tous les deux. C'est son amour pour son époux qui lui fait fermer les yeux sur les mauvaises actions de son dernier. (Voir Antonio Salieri)

Nancy est la fille de Stefano Storace, contrebassiste italien venu faire fortune à Dublin puis à Londres, il a travaillé dans les théâtres et jardins londoniens. Enfant prodige, elle fit sa première apparition à Southampton en 1773 : selon les annonces elle « n'avait pas encore huit ans » ! Son premier concert public londonien se tint au Théâtre de Haymarket en avril 1774. Le compositeur Sacchini fut par la suite son professeur, avant son départ pour l'Italie en 1778 où elle suivi les traces de son frère, le compositeur Stephen Storace parti à Naples pour se perfectionner. Elle commença sa carrière continentale en tenant les emplois de seconda donna. Elle troqua vite ces seconds pour des rôles de premier plan. La jeune femme se produisit à Florence, Lucques, Livourne, Parme, Turin... et Venise. Sa notoriété poussa le comte Giacomo Durazzo, ambassadeur Viennois à Venise, à la faire engager à Vienne. Elle touche les plus gros salaires de l'époque. Elle vient d'arriver à Vienne et doit faire face aux critiques des Viennois sur son jeu scénique. Elle tente d'y remédier en étudiant les acteurs Viennois. Elle deviendra vite la coqueluche de la troupe.

Elle est née à Zell im Wiesental, mais la famille a déménagé à Mannheim peu après la naissance de Sophie. Cäcilia rencontre pour la première fois Mozart en 1777, quand il vint à Mannheim pour trouver du travail. Il tomba amoureux de sa fille Aloysia lors de ce séjour puis parti à Paris parce qu'il n'était pas parvenu à trouver une place permanente. La famille s'installa ensuite à Munich, car Fridolin et Aloysia avaient trouvé du travail à l'opéra. C'est là que leur chemin croisa à nouveau celui de Mozart qui fut rejeté par Aloysia. La famille Weber s'installe ensuite à Vienne en septembre 1779 toujours pour suivre la carrière d'Aloysia. Fridolin décéda dans les mois suivants et Cäcilia fit tout pour assurer la sécurité financière de sa famille. Sophie, elle, bat de l’aile. Elle croise la route de Maximilien et son frère le roi de Habsbourg-Lorraine. Ce dernier, sous le charme, en fait sa préférée. Jaloux, Maximilien y va lui aussi de sa puissance pour obtenir les faveurs de la jeune fille. Malheureusement elle vient de découvrir tout récemment qu’elle est enceinte et ce part Anna Selina sa meilleure amie !